Ces soins d'AVC sont coûteux et partiellement couverts par la Sécurité sociale et nécessitent de prévoir une mutuelle avec des garanties étendues pour en minimiser les restes à charge.
Découvrez dans la suite, les protocoles de traitements et de prévention des AVC et comment sont-ils remboursés et faites vos devis pour connaitre quelles mutuelles santé accordent les meilleures prises en charge des frais médicaux liés aux accidents vasculaires cérébraux.
Traitement d’Accident vasculaire cérébral : quels soins suite à un AVC ischémique ou hémorragique ?
Le traitement de l'AVC vise à atténuer les impacts de l'interruption de la circulation sanguine et à minimiser les séquelles de l'attaque cérébrale par un protocole thérapeutique pluridisciplinaire en plusieurs étapes.
Les traitements d'urgence de la phase aiguë de l'AVC
Le 1er volet du traitement de l'accident vasculaire cérébral correspond aux soins d'urgence pour oxygéner et irriguer le plus rapidement possible la partie du cerveau touchée par l'accident vasculaire. Ces soins sont réalisés en milieu hospitalier dans une unité neurovasculaire et dépendent de la nature de l'infarctus cérébral :
- AVC ischémique : un traitement médicamenteux est administré par voie veineuse. Il est à base de médicament thrombolytique anticoagulant pour dissoudre le caillot responsable de l'obstruction de l'artère cérébrale. D'autres anticoagulants (les héparines) peuvent être administrés pour empêcher les caillots de grossir et de causer d'autres complications.
- AVC hémorragique : une intervention chirurgicale est nécessaire pour retirer le sang accumulé. Le cas échéant, un traitement de l'anévrisme et une angioplastie sont pratiqués pour limiter le risque de récidive.
Dans les deux cas, avoir une bonne mutuelle hospitalisation est intéressant pour avoir moins de reste à charge sur les frais d'admission d'urgence en hôpital, les honoraires du neurochirurgien et les frais de confort (chambre individuelle, frais d'accompagnant, etc.).
Vu que les AVC sont imprévisibles et qu'ils peuvent survenir à tout âge, il est judicieux de prévoir à l'avance une mutuelle santé qui rembourse bien l'hospitalisation surtout en présence de maladies qui augmentent le risque d'AVC (hypertension, cholestérolémie élevée, etc.).
Les traitements post-accident vasculaire cérébral et les actions préventives
Le traitement des suites d'un accident vasculaire cérébral peut durer plusieurs années selon la gravité des séquelles de l'AVC et implique de nombreux professionnels de santé comme :
- Médecins spécialistes (neurologue, cardiologue, ophtalmologue, etc.) pour soigner à la fois les causes, les conséquences de l'AVC et prévenir les récidives d'attaque cérébrale.
- Kinésithérapeutes pour faire de la rééducation fonctionnelle
Après la survenue d'une attaque cérébrale, un traitement préventif de récidive de l'AVC est indiqué. Il repose sur la prise de médicaments pour prévenir l'apparition de nouveaux caillots chez des patients qui ont subi un AVC ischémique et à réduire le risque de rupture d'anévrisme cérébrale chez les patients qui ont subi un accident hémorragique. Les principaux médicaments prescrits après un AVC sont des anticoagulants, des antiagrégants plaquettaires et des antihypertenseurscomme : l'Aspirine, la Ticlopidine, le Clopidrogrel, etc.
Ces traitements à long terme de l'AVC sont de véritables gouffres financiers à moins d'avoir une mutuelle santé avec des garanties de remboursements de l'ordre de 200 % pour les honoraires des professionnels de santé, 100 % pour les médicaments, 300 % pour les grands et petits équipements médicaux comme les béquilles, déambulateurs, chaises roulantes, etc.
Aussi, les mutuelles santé les plus recommandées aux victimes d'AVC et aux personnes à haut risque de récidive (hypertendues, surpoids, fumeurs, etc.) remboursent bien les frais de santé de prévention des AVC à travers des forfaits de l'ordre de :
- 50 €/consultation de diététicienne pour suivre des régimes diététiques pour réduire son poids, stabiliser sa tension artérielle, etc.
- 90 €/an pour l'abonnement à une salle de sport pour pratiquer une activité physique régulière
- 80 €/an pour les substituts nicotinique d'aide au sevrage tabagique
A vous de simuler vos devis pour découvrir quelles mutuelles santé remboursent ces soins et bien d'autres nécessaires au bien-être des victimes d'AVC.
Traitement d'accident vasculaire cérébral : quels examens pratiquer pour suivre l'évolution thérapeutique d'un AVC ?
La réussite du traitement d'un accident vasculaire cérébral et le rétablissement des séquelles d'AVC peuvent être suivis par le recours à différentes techniques d'imagerie médicale :
- Scanners : un angio-scanner cervico-cérébral codifié (EBQH004) est réalisé pour faire la Scanographie des vaisseaux cervicocéphaliques de la zone touchée et pour l'étude des artères intracrâniennes.
- IRM : un angio-IRM codifié (ACQJ001) est réalisé pour faire la remnographie par imagerie de diffusion et de perfusion des vaisseaux cervicocéphaliques.
En cas d'AVC hémorragique, il est souvent nécessaire de faire un Angio-IRM cérébrale codifié (EAQJ001) ou Remnographie des vaisseaux encéphaliques afin de visualiser un éventuel anévrisme (malformation artérielle). - Echographies Doppler : ces imageries médicales par ultrasons visent à identifier si l'AVC est causé par un rétrécissement ou la formation de caillots au niveau des grosses artères du cou ou des artères intracrâniennes (Doppler cervical ou Doppler transcrânien codifié EBQM003).
- Electrocardiogramme : cet examen cardiaque permet d'identifier une possible origine cardiaque de l'accident vasculaire à savoir la migration d'un caillot sanguin depuis le cœur vers le cerveau ;
- Radio : l'angiographie ou artériographie cérébrale sont des radiographies des artères qui permettent de visualiser les vaisseaux sanguins après y avoir injecté un colorant. Elles sont pratiquées dans les cas où les causes de l'AVC restent inexpliquées ou pour s'assurer de la réussite de l'opération de soins de l'anévrisme cérébral.
Ces frais onéreux sont répétitifs. Ils sont relaissés lors de la phase aigue de l'AVC, en période de convalescence et en phase de suivi. D'où l'importance d'avoir une mutuelle qui rembourse intégralement les imageries médicales et les frais hospitaliers.